Vieux comme le monde, le principe des impôts remonte aux sociétés les plus primitives qui ont existé sur cette terre. Des offrandes au chef de tribu ou au « gouvernement » clanique aux dispositifs des premières sociétés agricoles, les impôts ont perduré dans l’Histoire. Il n’est pas ici question que de ponctionner mais bien de privilégier des notions d’infrastructure de développement mais aussi de solidarité. Ainsi le fiscalité a joué un grand rôle dans la quête de l’intérêt général et l’ordre public.

Aujourd’hui, ils se diversifient en fonction des pays. Directs, indirects, ils sont souvent devenus complexes ou même à tiroirs, et constituent une base solide pour les recettes de l’État. Voici quelques généralités à la fois sur l’origine et sur le principe général de l’impôts.

Premières traces de l’existence des impôts

La logique politique des organisations veut que les premières origines des impôts soient répertoriées avec l’apparition des tribus, soit lorsque les groupes sociaux ont eu besoin d’être protégés à cause des pillages dus à l’excès des récoltes. Ainsi, des guerriers étaient payés par le groupement d’agriculteurs pour protéger ses productions et en assurer le monopole sur le marché. Avant la sédentarisation et le contrôle de l’agriculture, l’origine des impôts a pu également avoir une origine religieuse. Ainsi par le biais des dons, des sacrifices et des offrandes, le principe d’une forme de prélèvement était déjà représenté dans chaque petite cellule sociale.

Principes et fondements des impôts

Du point de vue actuel, l’impôt est un mécanisme de prélèvement dont les formes et la création restent propre à chaque État. Un des grands fondements de l’impôt est, en effet, de constituer une somme d’argent récoltée auprès des individus productifs d’une société. Dans la mesure où ils participent et paient des impôts, ces derniers sont appelés contribuables. Ils contribuent au maintien d’une société auxquels ils appartiennent. En contrepartie, grâce à cette levée de fonds, cette dernière prend en charge et finance pour eux les investissements nécessaires au maintien de l’intérêt général : infrastructure, sécurité intérieur, sécurité des frontières, éducation, etc… La liste des besoins qu’un Etat considère comme de sa responsabilité dépend de vues politiques mais ces prélèvements ont toujours pour objectif évident de pouvoir aux recettes du budget de l’État. Entre entrées et dépenses tout n’est, bien sûr, qu’affaire de gestion et il convient que ses finances soient être équilibrées de manière optimale.

Quoiqu’il en soit, en vue de pérenniser le fonctionnement de la fiscalité, de grands principes ont été mis en place. L’égalité de tous devant l’impôt est le le plus important d’entre eux. Vient ensuite le principe de La nécessité de l’impôt qui justifie sa grande utilité pour couvrir les besoins publiques. En dernier lieu, il y a Le principe d’annualité ou l’autorisation du Parlement délivré au gouvernement afin de percevoir les impôts.

Quels sont les pays qui ont les impôts les plus élevés d’Europe ?

En Europe, la méthode de prélèvement la plus répandu est le prélèvement à la source. Avec sa réputation économique très positive, le Danemark est le pays où l’impôt est le plus élevé. Il varie entre 40% à 60% des revenus des habitants. En deuxième place, il y a la France qui lève de 0% à 45% d’impôt sur le revenu auprès de ses citoyens. Les français sont soumis à un régime de 5 tranches qui établit la valeur des impôts à verser en fonction du salaire et des sommes perçues au titre de bénéfices ou de revenues directs ou indirects. La Belgique, quant à elle, se trouve en troisième position avec un système d’imposition de 4 tranches.